Fragments de corps effleurés, parlent de nos vacillements depuis la naissance
Le geste du toucher
J’e fais référence à ces oeuvres où le corps représenté ne s’expose pas seulement, mais soit touche lui-même une partie de son corps : l'esclave mourant de Michel-Ange, soit touche le corps nu qui lui est proche : Jeanne d’Estrée et sa sœur, tableau anonyme de l’école de Fontainebleau
Il y dans ces gestes toujours délicats, quelque chose de profondément charnel. Qui révèle la chair en voulant prouver sa consistance. Mais aussi un jeu de l’envers, parce qu’il émeut notre corps charnel et bienheureux par réfraction.





